Télécharger le rapport technique
Description de la propriété, emplacement et accès
La propriété Goldboro (la propriété) est située sur la côte est de la Nouvelle-Écosse, au Canada. Le point central de la propriété est situé approximativement à la latitude 45° 12’ 2,6” N et à la longitude 61° 39’ 2,0” O. La propriété comprend 37 concessions contiguës, enregistrées par l’entremise d’Orex Exploration Inc, la filiale en propriété exclusive de la Société, et couvrant une superficie totale d’environ 592 hectares détenues sous le permis d’exploration no 05888. Ce titre a été délivré pour la première fois il y a 42 ans et est renouvelé tous les deux ans. La prochaine date de renouvellement est le 29 novembre 2021.
La propriété est située à environ 175 kilomètres au nord-est de la ville de Halifax, à 60 kilomètres au sud-est de la ville d’Antigonish, et à 1,6 kilomètre au nord du village de Goldboro, sur la côte est de Isaac’s Harbour, dans le comté Guysborough, en Nouvelle-Écosse, au Canada. L’altitude est, en principe, de 70 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Contexte géologique, minéralisation et types de gisements
Le projet est situé dans l’orogène des Appalaches et repose sur des roches du supergroupe de Meguma, allant du Cambrien à l’Ordovicien. Cela inclut les roches sédimentaires de la formation Goldenville sur lesquelles repose la formation Halifax plus jeune. Une coupe stratigraphique d’une épaisseur minimale de 1,5 kilomètre de la formation Goldenville est centrée sur le gisement et l’anticlinal vertical régional, les roches de la formation Halifax étant situées à 1,6 kilomètre au sud.
Le gisement comprend trois domaines, connus sous les noms de systèmes aurifères West Goldbrook (WG), Boston Richardson (BR) et East Goldbrook (EG). Le système aurifère WG est séparé du système aurifère BR par une faille quasi verticale, orientée vers le nord, avec un décalage apparent de plusieurs dizaines de mètres. Le système aurifère EG est séparé du système aurifère BR par une épaisse séquence de grauwacke ou unité repère.
Dans le gisement, la formation Goldenville se compose de lits alternés de grauwacke et d’argilite d’une épaisseur réelle approximative de 950 mètres. La base de la séquence stratigraphique se compose d’environ 325 mètres de grauwacke et d’argilite en alternance, avec des proportions variables des deux types de roches, dont l’épaisseur varie de moins d’un mètre à 10 mètres. Elle est recouverte par l’horizon repère, qui se compose d’un lit de grauwacke de 40 à 50 mètres qui est couramment intercepté lors des forages et des travaux souterrains. Au-dessus de l’horizon repère, on trouve des grauwackes et des argilites en alternance d’une épaisseur d’environ 560 mètres, suivis par une deuxième séquence épaisse de grauwacke dont l’épaisseur varie entre 20 mètres et 60 mètres.
La structure de la zone du projet est dominée par l’anticlinal du Upper Seal Harbour. L’anticlinal plie tous les niveaux de stratigraphie observés dans les carottes et sous la terre pour former un anticlinal serré vertical qui plonge sur 20° vers l’est. La surface enveloppante du litage présente également un pendage modéré vers l’est à 20°. Le rajeunissement a lieu vers le haut, orthogonalement à la charnière et aux flancs du pli. Un clivage axial planaire est bien développé à tous les niveaux de la stratigraphie, mais omniprésent dans la charnière du pli. L’intersection du clivage axial planaire forme une linéation d’intersection couramment observée sur les surfaces de litage qui plongent parallèlement à l’axe du pli. La totalité du litage et des structures de première génération sont repliées par des plis réclinés ouverts qui modifient le plan axial et les flancs de l’anticlinal du Upper Seal Harbour. Le plan axial des plis de deuxième génération présente un pendage peu profond, et un plan axial dans les carottes et les travaux souterrains.
Les roches turbiditiques dans la zone charnière de l’anticlinal du Upper Seal Harbour ont été altérées de manière variable avec des assemblages de carbonate, de séricite, de sulfure, de tourmaline et de chlorite qui sont postérieurs à la croissance des assemblages minéraux métamorphiques régionaux. La nature de l’altération varie en fonction de la lithologie et de la proximité à la minéralisation. Les unités de grauwacke/grès ont des quantités variables de biotite et de muscovite qui ont probablement des origines détritiques, métamorphiques et d’altération. Les unités riches en grauwacke et en quartz présentent généralement une altération plus faible que les unités plus fines d’argilite et de mudstone, mais lorsqu’elles sont altérées, elles présentent un blanchiment composé d’une altération en albite et en séricite. Ces unités présentent également une altération irrégulière de quartz à proximité des fractures de clivage dans la roche. Dans certains cas, ces zones contiennent également de l’arsénopyrite.
Une minéralisation aurifère et sulfurée est associée à la fois à la roche encaissante et aux filons. Les argilites contiennent de la pyrite diagénétique (localement framboïdale), de la pyrrhotite et de l’arsénopyrite. Il existe plusieurs générations de filons, la majorité de l’or étant associée aux générations plus tardives de filons où l’or est présent à la fois dans les filons et dans la roche encaissante, la majorité de l’or grossier dans les filons étant associée à l’arsénopyrite, à la galène et, dans une moindre mesure, à la chalcopyrite et à la sphalérite de deuxième génération. Au microscope, l’or se présente sous forme d’inclusions dans l’arsénopyrite, souvent à proximité des inclusions de galène.
Type de gisement
Le gisement est un gisement d’or orogénique encaissé dans une zone de turbidite survenant dans une séquence d’argilite et de grauwacke en alternance métamorphisée en faciès de schistes verts. Ce type de gisement est généralement caractérisé par la formation de filons de quartz aurifères encaissés dans les unités d’argilite, que l’on appelle couramment ceintures minéralisées, qui sont interstratifiées avec des unités de grauwacke. À l’heure actuelle, le gisement contient au moins 68 ceintures étagées en strates, dont l’épaisseur varie d’un mètre à 20 mètres. Les unités métasédimentaires sur la propriété sont pliées pour former l’anticlinal serré en léger plongement vers l’est Upper Seal Harbour, et la minéralisation aurifère a typiquement été déposée à différentes positions et à différentes époques du processus de formation des plis. Les filons, causés par la déformation, se produisent sous trois grandes formes, que l’on appelle communément des reefs ou des gîtes en selle (« saddle reef ») ou de type « leg reef » ou « spur reef ». Les gîtes en selle se trouvent près de la crête du pli et constituent généralement le type dominant de filons dans certains gisements. Les gîtes de type « leg reef » dépassent le gîte en selle pour s’étendre le long des flancs du pli, et sont généralement parallèles aux couches métasédimentaires. On les appelle souvent filons BP dans les champs aurifères de la Nouvelle-Écosse. Un gîte de type « spur reef » est composé de filons qui s’entrecroisent entre les couches, que ce soit à la crête ou sur les flancs du pli. Ce type de filon est saisi en partie sous le terme « angulaire » dans les champs aurifères de la Nouvelle-Écosse.
Le gisement présente ces trois types de gîtes, mais est également caractérisé par une minéralisation dans l’argilite qui forme les ceintures. Puisque le gisement présente les trois types de gîtes et que l’argilite dans laquelle les veines sont encaissées contient souvent de la minéralisation aurifère, il pourrait contenir des ressources aurifères considérablement plus élevées que celles de gisements de style comparables qui ne contiennent de l’or que dans les filons de quarts (gîtes) eux-mêmes. La trace de l’anticlinal du Upper Seal Harbour recoupe la propriété et se trouve près de la zone prometteuse Dolliver Mountain, 2 kilomètres à l’ouest du gisement, ce qui démontre que la structure aurifère se poursuit sur plusieurs kilomètres.
Estimation de la ressource minérale
Les ressources minérales de Goldboro ont été classées en utilisant les Normes des définitions de l’ICM de 2014 et les lignes directrices sur les meilleures pratiques de l’ICM de 2019. Leur date d’entrée en vigueur est le 7 février 2021. L’estimation de la ressource minérale est basée sur les résultats validés de 635 trous de forage en surface et souterrains, pour un total de 113 132,9 mètres de forage au diamant effectués entre 1984 et le 7 février 2021, ainsi que sur 1 230 échantillons par éclats sur 822,7 mètres provenant de la campagne d’échantillonnage souterrain global réalisée de 2018 à 2019. L’estimation de la ressource minérale comprend 45 408,7 mètres de forage effectués par la Société, y compris 17 941,7 mètres de forage au diamant dans 121 trous de forage depuis l’estimation précédente de la ressource minérale datée le 21 août 2019. Le rapport technique du projet Goldboro, qui contient une estimation mise à jour de la ressource minérale, est intitulé « NI 43-101 Technical Report and Mineral Resource Estimate, Goldboro Gold Project, Eastern Goldfields District, Nova Scotia » et a une date de prise d’effet du 7 février 2021.
Type de ressource |
Teneur de coupure d’or (g/t) |
Catégorie |
Tonnes (en milliers) |
Teneur en or (g/t) |
Onces troy d’or |
À ciel ouvert |
0,44 |
Ressources mesurées |
6 137 |
2,73 |
538 500 |
Indiquées |
5 743 |
2,99 |
551 300 |
||
Mesurées + indiquées |
11 880 |
2,860 |
1 089 900 |
||
Présumées |
1 580 |
1,75 |
89 000 |
||
Souterraines |
2,60 |
Ressources mesurées |
1 384 |
7,36 |
327 700 |
Indiquées |
2 772 |
5,93 |
528 600 |
||
Mesurées + indiquées |
4 156 |
6,41 |
856 200 |
||
Présumées |
3 726 |
5,92 |
709 100 |
||
Total des ressources |
0,44 et 2,60 |
Ressources mesurées |
7 521 |
3,58 |
866 200 |
Indiquées |
8 515 |
3,95 |
1 079 900 |
||
Mesurées + indiquées |
16 036 |
3,78 |
1 946 100 |
||
Présumées |
5 306 |
4,68 |
798 100 |
* Ressources minérales à ciel ouvert et souterraines combinées; la ressource minérale à ciel ouvert est basée sur une teneur de coupure de 0,44 g/t d’or, et la ressource minérale souterraine est basée sur une teneur de coupure de 2,60 g/t d’or.
Notes sur l’estimation des ressources minérales